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[[File:Atm1 sclerodermia.jpg|left|300px]]
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In this chapter, we will discuss the current medical language. Specifically, we will discuss the study of the relationships between linguistic expressions and the world to which they refer, or which they should describe.
Dans ce chapitre, nous aborderons le langage médical actuel. Plus précisément, nous aborderons l'étude des relations entre les expressions linguistiques et le monde auquel elles renvoient, ou qu'elles doivent décrire.


The conclusion is that once the vagueness and ambiguity of this form of language (and therefore the negative consequences that all this entails) have been revealed, there is a need to make it more precise and complete.
La conclusion est qu'une fois que le flou et l'ambiguïté de cette forme de langage (et donc les conséquences négatives que tout cela entraîne) ont été révélées, il est nécessaire de la rendre plus précise et complète.
We want to focus on more mathematical and rigorous reasoning because it can be much more effective if we can manipulate it the right way as we will discuss in this chapter.{{ArtBy|
Nous voulons nous concentrer sur un raisonnement plus mathématique et rigoureux car il peut être beaucoup plus efficace si nous pouvons le manipuler de la bonne manière, comme nous le verrons dans ce chapitre.{{ArtBy|
| autore = Gianni Frisardi
| autore = Gianni Frisardi
| autore2 = Riccardo Azzali
| autore2 = Riccardo Azzali
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{{Bookind2}}
{{Bookind2}}
==Medical language is an extended natural language==
==Le langage médical est un langage naturel étendu==
Language is a source of misunderstandings and errors and in medicine: actually, often the language we use leaves us in trouble because it is semantically underdeveloped and does not agree with standard scientific ideas. To better explain this concept, which apparently seems off-topic, we must describe some essential characteristics of the logic of language that will make us better understand why a term like ''orofacial pain'' can take on a different meaning following a classical logic or a formal one.
Le langage est une source de malentendus et d'erreurs et en médecine : en effet, souvent le langage que nous utilisons nous pose problème car il est sémantiquement sous-développé et ne s'accorde pas avec les idées scientifiques usuelles. Pour mieux expliquer ce concept apparemment hors sujet, il nous faut décrire quelques caractéristiques essentielles de la logique du langage qui nous permettront de mieux comprendre pourquoi un terme comme douleur orofaciale peut prendre un sens différent suivant une logique classique ou formelle. .


The passage from classical logic to formal logic does not imply adding a minor detail as it requires an accurate description. Although medical and dental technology has developed breathtaking models and devices in many dentistry rehabilitation disciplines, such as electromyographs, cone-beam CT, oral digital scan, etc., the medical language still needs improvement.
Le passage de la logique classique à la logique formelle n'implique pas l'ajout d'un détail mineur car il nécessite une description précise. Bien que la technologie médicale et dentaire ait développé des modèles et des appareils époustouflants dans de nombreuses disciplines de réadaptation dentaire, telles que les électromyographes, la tomodensitométrie à faisceau conique, le scanner numérique oral, etc., le langage médical doit encore être amélioré.


First of all, we must distinguish between natural languages (English, German, Italian, etc.) and formal languages, such as mathematics. The natural ones emerge naturally in social communities as much as in scientific communities. Simultaneously, the formal languages are artificially built for use in disciplines such as mathematics, logic and computer programming. Formal languages are characterized by ''syntax'' and ''semantics'' with precise rules, while a natural language has a fairly vague syntax known as ''grammar'' and lacks any explicit semantics.
Tout d'abord, il faut distinguer les langues naturelles (anglais, allemand, italien, etc.) et les langues formelles, comme les mathématiques. Les naturels émergent naturellement dans les communautés sociales autant que dans les communautés scientifiques. Simultanément, les langages formels sont construits artificiellement pour être utilisés dans des disciplines telles que les mathématiques, la logique et la programmation informatique. Les langages formels sont caractérisés par une syntaxe et une sémantique avec des règles précises, tandis qu'un langage naturel a une syntaxe assez vague appelée grammaire et manque de sémantique explicite.


To keep this study active and engaging, and to avoid it degenerating into a boring treatise on the philosophy of science, let’s consider a very explanatory clinical case. We will deal with it using different languages:
Pour garder cette étude active et engageante, et pour éviter qu'elle ne dégénère en un traité ennuyeux de philosophie des sciences, considérons un cas clinique très explicatif. Nous allons le traiter en utilisant différents langages :
*[[Logic of classical language|Classical language]],
*Langue classique,
*[[Logic of Probabilistic language|Probabilistic language]],
*Langage probabiliste,
*[[Logic of Fuzzy language|Fuzzy logic]] and
*Logique floue et
*[[Logic of System language|Logic of System]].
*Logique du système.


===Clinical case and logic of medical language===
===Cas clinique et logique du langage médical===
Patient Mary Poppins (obviously a fictitious name) was followed and treated for over 10 years by multiple colleagues, including dentists, family doctors, neurologists and dermatologists. Her brief story is as follows:
La patiente Mary Poppins (évidemment un nom fictif) a été suivie et traitée pendant plus de 10 ans par plusieurs collègues, dont des dentistes, des médecins de famille, des neurologues et des dermatologues. Sa brève histoire est la suivante :
*the woman first noticed small patches of abnormal pigmentation on the right side of her face at the age of 40 (she was now 50). <br>On her admission to a dermatological division, a skin biopsy was performed, and it was consistent with the diagnosis of localized scleroderma of the face ('''morphea''');<br>corticosteroids were prescribed.
*la femme a remarqué pour la première fois de petites taches de pigmentation anormale sur le côté droit de son visage à l'âge de 40 ans (elle en avait maintenant 50).Lors de son admission dans un service de dermatologie, une biopsie cutanée a été pratiquée, et elle était compatible avec le diagnostic de sclérodermie localisée de la face (morphée) ;des corticoïdes ont été prescrits.  
*At the age of 44, she began to have involuntary contractions of the right masseter and temporal muscles; the contractions increased in duration and frequency over the years. The spasmodic contractions were referred to by the patient as both day and night lock.<br>At her first neurological evaluation, dyschromia was less evident. Still, her face was asymmetrical due to a slight indentation of the right cheek and marked hypertrophy of the masseter and right temporal muscles. <br>The diagnoses were varied, due to the limitation of the medical language as we will see below.
*À l'âge de 44 ans, elle a commencé à avoir des contractions involontaires des muscles masséters et temporaux droits ; les contractions ont augmenté en durée et en fréquence au fil des ans. Les contractions spasmodiques ont été qualifiées par le patient de blocage diurne et nocturne.Lors de sa première évaluation neurologique, la dyschromie était moins évidente. Pourtant, son visage était asymétrique en raison d'une légère échancrure de la joue droite et d'une hypertrophie marquée du masséter et des muscles temporaux droits. Les diagnostics étaient variés, du fait de la limitation du langage médical comme nous le verrons plus loin.


The clinical scenario can be reduced to the following: the patient expresses in her natural language the psychophysical state that has long afflicted her; the dentist, after having performed a series of tests such as anamnesis, a stratigraphy and a CT scan of the TMJ (Figures 1, 2 and 3), concludes with a diagnosis of 'Temporomandibular Disorders', which we call 'TMDs'<ref>{{cita libro  
Le scénario clinique peut être réduit à ceci : la patiente exprime dans sa langue naturelle l'état psychophysique qui l'a longtemps affligée ; le dentiste, après avoir effectué une série d'examens tels qu'une anamnèse, une stratigraphie et un scanner de l'ATM (Figures 1, 2 et 3), conclut par un diagnostic de « Troubles temporo-mandibulaires », que nous appelons « TMD ».'<ref>{{cita libro  
  | autore = Tanaka E
  | autore = Tanaka E
  | autore2 = Detamore MS
  | autore2 = Detamore MS
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  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | PMID = 30122441
  | PMID = 30122441
  }}</ref>; the neurologist remains instead on a diagnosis of organic neuromotor pathology of the 'neuropathic Orofacial Pain' (<sub>n</sub>OP) type, excluding the TMDs component, or does not consider the main cause. To not sympathize with either the dentist or the neurologist in this context, we will consider the patient suffering from ‘TMDs/<sub>n</sub>OP’; so nobody fights.{{q4|<!--31-->But who will be right?}}
  }}</ref>; le neurologue reste au contraire sur un diagnostic de pathologie neuromotrice organique de type « Douleur Orofaciale neuropathique » (nOP), excluant la composante TMD, ou ne considère pas la cause principale. Pour ne sympathiser ni avec le dentiste ni avec le neurologue dans ce contexte, nous considérerons le patient souffrant de « TMD/nOP » ; donc personne ne se bat.{{q4|<!--31-->Mais qui aura raison ?}}


We are obviously in front of a series of topics that deserve adequate discussion because they concern clinical diagnostics.
Nous sommes évidemment devant une série de sujets qui méritent une discussion adéquate car ils concernent le diagnostic clinique.


Unlike the formal languages of mathematics, logic and computer programming (which are artificial systems of signs with precise rules of syntax and semantics), most scientific languages develop as a simple expansion of natural language with a mix of some technical terms. The medical language belongs to this intermediate category. It emerges from natural and everyday language by adding terms such as 'neuropathic pain', 'Temporomandibular Disorders', 'demyelination', 'allodynia', etc. This is why it has no specific and semantic syntax beyond the one it takes from natural language. For example, let's consider the term 'disease' referring to the patient Mary Poppins: this is a term that indicates the fundamental concept of medicine, disease at the base of nosology and clinical research and practice. It is expected to be a well-defined technical term, yet it is still an indefinite term.
Contrairement aux langages formels des mathématiques, de la logique et de la programmation informatique (qui sont des systèmes artificiels de signes avec des règles précises de syntaxe et de sémantique), la plupart des langages scientifiques se développent comme une simple extension du langage naturel avec un mélange de certains termes techniques. Le langage médical appartient à cette catégorie intermédiaire. Il émerge du langage naturel et courant en ajoutant des termes tels que 'douleur neuropathique', 'troubles temporo-mandibulaires', 'démyélinisation', 'allodynie', etc. C'est pourquoi il n'a pas de syntaxe spécifique et sémantique autre que celle qu'il emprunte au langage naturel. . Considérons par exemple le terme « maladie » faisant référence à la patiente Mary Poppins : c'est un terme qui désigne le concept fondamental de la médecine, la maladie à la base de la nosologie et de la recherche et de la pratique clinique. On s'attend à ce qu'il s'agisse d'un terme technique bien défini, mais il s'agit toujours d'un terme indéfini.


Nobody knows what it means precisely and, apart from some philosophers of medicine, nobody is interested in its exact meaning. For example, does 'disease' concern the subject/patient or the System (as a living organism)? And consequently: can a patient who is not sick in time <math>t_n</math>  live together with a system already in a state of structural damage in time <math>t_{i,-1}</math>?
Personne ne sait exactement ce que cela signifie et, à part certains philosophes de la médecine, personne ne s'intéresse à sa signification exacte. Par exemple, la « maladie » concerne-t-elle le sujet/patient ou le Système (en tant qu'organisme vivant) ? Et par conséquent : un patient qui n'est pas malade à temps <math>t_n</math>  vivre avec un système déjà dans un état de dommage structurel dans le temps <math>t_{i,-1}</math>?


''The term languishes without any semantics as if it were irrelevant or gratuitous and its derivatives share the same semantic obscurity with it.''<ref>{{cita libro
''Le terme languit sans aucune sémantique comme s'il était hors de propos ou gratuit et ses dérivés partagent avec lui la même obscurité sémantique.''<ref>{{cita libro
|autore=Sadegh-Zadeh Kazem
|autore=Sadegh-Zadeh Kazem
|titolo=Handbook of Analytic Philosophy of Medicine
|titolo=Handbook of Analytic Philosophy of Medicine
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}}</ref>
}}</ref>


;In short,
;Bref,
* is the patient Mary Poppins sick, or is the chewing System damaged?
* le patient Mary Poppins est-il malade ou le système de mastication est-il endommagé ?
* Is it instead a 'System' disease considering the masticatory System in its entirety consisting of subsets such as receptors, peripheral and central nervous tissue, maxillary bones, teeth, tongue, skin, etc.,?
* S'agit-il plutôt d'une maladie "Systémique" considérant le Système masticateur dans son intégralité constitué de sous-ensembles tels que les récepteurs, le tissu nerveux périphérique et central, les os maxillaires, les dents, la langue, la peau, etc., ?
* Or, is it an 'organ' disease involving in this specific case the temporomandibular joint (TMJ)?
* Ou s'agit-il d'une maladie « d'organe » impliquant dans ce cas précis l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) ?


These brief notes demonstrate how the inaccuracies and peculiarities of natural language enter medicine through its syntactic and semantically underdeveloped form. We should deal with some of these peculiarities with concrete clinical examples.
Ces brèves notes montrent comment les imprécisions et les particularités du langage naturel entrent en médecine par sa forme syntaxique et sémantiquement sous-développée. Il convient de traiter certaines de ces particularités avec des exemples cliniques concrets.






<center>
<center>
== Clinical approach==
== Approche clinique==
(hover over the images)
(survolez les images)
</center>
</center>
<center><gallery widths="350" heights="282" perrow="2" mode="slideshow">
<center><gallery widths="350" heights="282" perrow="2" mode="slideshow">
File:Spasmo emimasticatorio.jpg|'''<!--46-->Figure 1:''' Patient reporting 'orofacial pain' in the right hemilateral face
File:Spasmo emimasticatorio.jpg|'''<!--46-->Figure 1:''' Patient signalant une «douleur orofaciale» dans l'hémilatéral droit du visage
File:Spasmo emimasticatorio ATM.jpg|'''<!--48-->Figure 2:''' <!--49-->Patient’s TMJ stratigraphy showing signs of condylar flattening and osteophyte
File:Spasmo emimasticatorio ATM.jpg|'''<!--48-->Figure 2:''' <!--49-->Stratigraphie de l'ATM du patient montrant des signes d'aplatissement condylien et d'ostéophyte
File:Atm1 sclerodermia.jpg|'''<!--50-->Figure 3:''' <!--51-->Computed tomography of the TMJ which confirms the stratigraphy in figure 2
File:Atm1 sclerodermia.jpg|'''<!--50-->Figure 3:''' <!--51-->Tomodensitométrie de l'ATM qui confirme la stratigraphie de la figure 2
</gallery></center>
</gallery></center>






==What does a medical term mean==
==Que signifie un terme médical==


Let us ask ourselves what "meaning" means.
Demandons-nous ce que signifie "sens".


The Cambridge Dictionary says that "''The meaning of something is what it expresses or represents''"<ref>[https://dictionary.cambridge.org/dictionary/english/meaning Cambridge Dictionary online]</ref>. As simple as it may seem, the notion of "meaning" is rather generic and vague; there is still no commonly accepted answer to the question 'what does "meaning" mean?' Controversial theories of meaning have been advanced, and each has its advantages and shortcomings<ref>{{cita libro  
Le Cambridge Dictionary dit que "Le sens de quelque chose est ce qu'il exprime ou représente"<ref>[https://dictionary.cambridge.org/dictionary/english/meaning Cambridge Dictionary online]</ref>. Aussi simple que cela puisse paraître, la notion de "signification" est plutôt générique et vague ; il n'y a toujours pas de réponse communément acceptée à la question « que signifie le « sens » ? »Des théories controversées du sens ont été avancées, et chacune a ses avantages et ses inconvénients<ref>{{cita libro  
  | autore = Blouw P
  | autore = Blouw P
  | autore2 = Eliasmith C
  | autore2 = Eliasmith C
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  }}</ref>.
  }}</ref>.


Traditionally, a term is displayed as a linguistic label meaning an object in a world, concrete or abstract. The term is thought to stand in the language as a representative for that object, e.g. ‘apple’ for the famous fruit. This term ‘apple’ will have the same meaning for the American child, the European adult or the Chinese elder, while the meaning ‘Orofacial Pain’ will have an intention for the neurologist, one for the dentist, and its own essence the unfortunate Mary Poppins.
Traditionnellement, un terme est affiché comme une étiquette linguistique signifiant un objet dans un monde, concret ou abstrait. On pense que le terme se tient dans la langue en tant que représentant de cet objet, par ex. « pomme » pour le célèbre fruit. Ce terme 'pomme' aura le même sens pour l'enfant américain, l'adulte européen ou l'aîné chinois, tandis que le sens 'Orofacial Pain' aura une intention pour le neurologue, une pour le dentiste, et sa propre essence la malheureuse Mary Poppins.


Such expressions do not derive their meaning from representing something in the world out there, but how they relate to other terms within one’s world or context.
De telles expressions ne tirent pas leur sens de la représentation de quelque chose dans le monde, mais de la façon dont elles se rapportent à d'autres termes dans son monde ou son contexte.


The meaning of ''pain'' for Mary Poppins is concerning what it can mean to her, to her conscience, and not about the external world: actually, asking the patient to attribute a numerical value to his pain, say from 0 to 10, makes no sense, has no meaning, because there isn't any internal normalizing reference to one's world or context. <br>
Le sens de la douleur pour Mary Poppins concerne ce que cela peut signifier pour elle, pour sa conscience, et non pour le monde extérieur : en fait, demander au patient d'attribuer une valeur numérique à sa douleur, disons de 0 à 10, n'a aucun sens. , n'a pas de sens, car il n'y a aucune référence interne de normalisation à son monde ou à son contexte.<br>
The same is true for the neurologist who will give sense to the term 'pain in the right half face' solely in his/her context based on synapses, axons, ion channels, action potentials, neuropeptides etc.<br>
Il en est de même pour le neurologue qui donnera un sens au terme « douleur au demi-visage droit » uniquement dans son contexte basé sur les synapses, les axones, les canaux ioniques, les potentiels d'action, les neuropeptides, etc.<br>
The dentist will do the same, based on his/her context consisting mainly of teeth, temporomandibular joint, masticatory muscles, occlusion etc.
Le dentiste fera de même, en fonction de son contexte composé principalement de dents, articulation temporo-mandibulaire, muscles masticateurs, occlusion etc.


Concepts should not be neglected when it comes to '<nowiki/>'''differential diagnosis'''', because they could be sources of clinical errors. For this reason, we should reflect on the modern philosophy of 'Meaning', which began with Gottlob Frege<ref>[[:wikipedia:Gottlob_Frege|Wikipedia entry]]</ref>, as a compound of "extension" and "intention" of a term that expresses a concept.
Les concepts ne doivent pas être négligés lorsqu'il s'agit de « diagnostic différentiel », car ils pourraient être sources d'erreurs cliniques. Pour cette raison, nous devrions réfléchir à la philosophie moderne du « sens », qui a commencé avec Gottlob Frege<ref>[[:wikipedia:Gottlob_Frege|Wikipedia entry]]</ref>, comme un composé d'"extension" et d'"intention" d'un terme qui exprime un concept.


The concept has its '''extension''' (it includes all beings with the same quality) and 'understanding' (a complex of markers referred to the idea). For example, the concept of ''pain'' refers to many human beings, but it is more generic (great extension, but little understanding). If we consider the pain in patients who receive, for example, dental implants, in patients with ongoing inflammatory dental pulpitis and patients with neuropathic pain (atypical odontalgia)<ref>{{cita libro  
Le concept a son extension (il inclut tous les êtres avec la même qualité) et sa « compréhension » (un ensemble de marqueurs référés à l'idée). Par exemple, le concept de douleur fait référence à de nombreux êtres humains, mais il est plus générique (grande extension, mais peu de compréhension). Si l'on considère la douleur chez les patients qui reçoivent, par exemple, des implants dentaires, chez les patients souffrant de pulpite dentaire inflammatoire en cours et les patients souffrant de douleurs neuropathiques (odontalgie atypique)<ref>{{cita libro  
  | autore = Porporatti AL
  | autore = Porporatti AL
  | autore2 = Bonjardim LR
  | autore2 = Bonjardim LR
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  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | PMID = 28118417
  | PMID = 28118417
  }}</ref> we'll have:
  }}</ref> nous aurons:
# Increases in the mechanical perception threshold and the sensory perception threshold related to C fibres' activation.
# Augmentation du seuil de perception mécanique et du seuil de perception sensorielle liés à l'activation des fibres C.
# Somatosensory abnormalities such as allodynia, reduced mechanical perception and impaired pain modulation in patients with atypical odontalgia.
# Anomalies somatosensorielles telles que l'allodynie, la perception mécanique réduite et la modulation de la douleur altérée chez les patients atteints d'odontalgie atypique.
# No somatosensory alteration after implant insertion, although patients report mild pain in the treated region.
# Aucune altération somatosensorielle après l'insertion de l'implant, bien que les patients signalent une légère douleur dans la région traitée.


On ‘pain’ in general we can say that it has a wide extension and minimal understanding, but if we consider the type of pain mentioned above, for example in patients who receive dental implants, in patients with ongoing inflammatory dental pulpitis and in patients with neuropathic pain (atypical odontalgia), it becomes evident that the greater the understanding is, the smaller the extension.
De la « douleur » en général, nous pouvons dire qu'elle a une large extension et une compréhension minimale, mais si l'on considère le type de douleur mentionné ci-dessus, par exemple chez les patients qui reçoivent des implants dentaires, chez les patients souffrant de pulpite dentaire inflammatoire en cours et chez les patients atteints de douleur neuropathique (odontalgie atypique), il devient évident que plus la compréhension est grande, plus l'extension est petite.


The '''intension''' of a concept, on the other hand, is a set of aspects that distinguish it from the others. These are the characteristics that differentiate the generic term of "pain", which by articulating the intension of a concept automatically reduces its extension. Obviously, though, various generality scales can descend from a concept depending on which aspect of its intension is articulated. That is why we could conceptually distinguish pain in the TMJ from neuropathic pain.
L''''intension''' d'un concept, en revanche, est un ensemble d'aspects qui le distinguent des autres. Ce sont ces caractéristiques qui différencient le terme générique de « douleur », qui en articulant l'intension d'un concept réduit automatiquement son extension. Évidemment, cependant, diverses échelles de généralité peuvent découler d'un concept en fonction de l'aspect de son intension qui est articulé. C'est pourquoi nous pourrions conceptuellement distinguer la douleur dans l'ATM de la douleur neuropathique.
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We can conveniently say, therefore, that the meaning of a term ''<math>\mathrm{S}</math>'' with respect to a particular language <math>\mathrm{l}</math> is an ordered couple, consisting of extension and intension, in a world that we will now call ‘context’.
On peut donc commodément dire que le sens d'un terme ''<math>\mathrm{S}</math>'' par rapport à une langue particulière <math>\mathrm{l}</math> est un couple ordonné, composé d'extension et d'intension, dans un monde que nous appellerons désormais « contexte ».


Precisely with reference to the '''context''' we must point out that:
Précisément en référence au '''contexte''', nous devons souligner que :
#In the dental ‘context’, the term ''pain in the right half face'' represents a relatively large extension (so that it can be classified in an area that includes the ‘TMDs’) and an intension composed of a series of clinical characteristics perhaps supported by a series of instrumental radiological investigations, EMG, axiographic etc.
#Dans le « contexte » dentaire, le terme ''douleur de la moitié droite du visage'' représente une extension relativement importante (de sorte qu'elle peut être classée dans un domaine qui inclut les « TMD ») et une intension composée d'une série de caractéristiques cliniques peut-être soutenues par une série d'examens radiologiques instrumentaux, EMG, axiographiques, etc.
#In the neurological ‘context’, however, the term ''pain in the right half face'' represents a relatively wide ‘<sub>n</sub>OP’ extension and an intension composed of a series of clinical features, perhaps supported by a series of instrumental radiological investigations, EMG, somatosensory evoked potentials, etc.
#Dans le « contexte » neurologique, cependant, le terme ''douleur dans la moitié droite du visage'' représente une extension « nOP » relativement large et une intension composée d'une série de signes cliniques, peut-être soutenus par une série d'examens radiologiques instrumentaux, EMG, somatosensoriels évoqués potentiels, etc...


This brief but essential argument allows us to ascertain how the linguistic expression of a medical language is vulnerable for a series of reasons; among these, please note semantic incompleteness, as well as how a meaning can be so different in different contexts that the terms ‘<sub>n</sub>OP’ or ' TMDs' become ambiguous with these premises<ref>{{cita libro  
Cet argument bref mais essentiel nous permet de constater à quel point l'expression linguistique d'un langage médical est vulnérable pour une série de raisons ; parmi ceux-ci, veuillez noter l'incomplétude sémantique, ainsi que la façon dont une signification peut être si différente dans différents contextes que les termes 'nOP' ou 'TMD' deviennent ambigus avec ces prémisses<ref>{{cita libro  
  | autore = Jääskeläinen SK
  | autore = Jääskeläinen SK
  | titolo =  Differential Diagnosis of Chronic Neuropathic Orofacial Pain: Role of Clinical Neurophysiology
  | titolo =  Differential Diagnosis of Chronic Neuropathic Orofacial Pain: Role of Clinical Neurophysiology
Line 194: Line 194:
  | PMID = 31688325
  | PMID = 31688325
  }}</ref>.
  }}</ref>.
==Ambiguity and Vagueness==
==Ambiguïté et imprécision==
    
    
As said, beyond the language used, the meaning of a medical term also depends on the contexts from which it originates, and this can generate ‘ambiguity’ or ‘polysemy’ of the terms. A term is called ambiguous or polysemic if it has more than one meaning. Ambiguity and vagueness have been the subject of considerable attention in linguistics and philosophy<ref>{{cita libro  
Comme nous l'avons dit, au-delà du langage utilisé, le sens d'un terme médical dépend également des contextes dont il est issu, ce qui peut générer une « ambiguïté » ou une « polysémie » des termes. Un terme est dit ambigu ou polysémique s'il a plusieurs sens. L'ambiguïté et l'imprécision ont fait l'objet d'une attention considérable en linguistique et en philosophie<ref>{{cita libro  
  | autore = Schick F
  | autore = Schick F
  | titolo = Ambiguity and Logic
  | titolo = Ambiguity and Logic
Line 239: Line 239:
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | PMID =  
  | PMID =  
  }}</ref>; but despite the significant detrimental effect of ambiguity and vagueness on adherence to and implementation of the Clinical Pratice Guideline (CPG)<ref>{{cita libro  
  }}</ref>; mais malgré l'effet préjudiciable important de l'ambiguïté et de l'imprécision sur le respect et la mise en œuvre des lignes directrices de pratique clinique (GPC)<ref>{{cita libro  
  | autore = Codish S
  | autore = Codish S
  | autore2 = Shiffman RN
  | autore2 = Shiffman RN
Line 255: Line 255:
  | LCCN =  
  | LCCN =  
  | OCLC =  
  | OCLC =  
  }}</ref>, these concepts have not been explored and differentiated yet in a medical context.
  }}</ref>, ces concepts n'ont pas encore été explorés et différenciés dans un contexte médical.


Doctors' interpretation of vague terms varies greatly<ref>{{cita libro  
L'interprétation des termes vagues par les médecins varie considérablement<ref>{{cita libro  
  | autore = Kong A
  | autore = Kong A
  | autore2 = Barnett GO
  | autore2 = Barnett GO
Line 275: Line 275:
  | LCCN =  
  | LCCN =  
  | OCLC =  
  | OCLC =  
  }}</ref>, leading to a reduced grip and q greater practice variation from CPGs. Ambiguity is classified into syntactic, semantic and pragmatic types<ref>{{cita libro  
  }}</ref>, entraînant une prise en main réduite et q une plus grande variation de la pratique par rapport aux CPG. L'ambiguïté est classée en types syntaxiques, sémantiques et pragmatiques<ref>{{cita libro  
  | autore = Bemmel J
  | autore = Bemmel J
  | autore2 = Musen MA
  | autore2 = Musen MA
Line 291: Line 291:
  }}</ref>.
  }}</ref>.


As previously described, the meaning of a simple linguistic expression referred to by Mary Poppins has at least three different meanings in three different contexts. The ambiguity and vagueness in the linguistic expression behind the term ‘orofacial pain’, which at the same time could be a source of diagnostic errors, mainly concerns the inefficiency of the medical language logic in decrypting the machine message that the System sends in real time to the exterior.
Comme décrit précédemment, la signification d'une expression linguistique simple à laquelle Mary Poppins fait référence a au moins trois significations différentes dans trois contextes différents. L'ambiguïté et le flou de l'expression linguistique derrière le terme 'douleur orofaciale', qui pourraient en même temps être source d'erreurs diagnostiques, concernent principalement l'inefficacité de la logique du langage médical à décrypter le message machine que le Système envoie en temps réel à l'extérieur.


Let's spend a minute trying to describe this interesting topic of '''encrypted machine language''' from which the following chapters will be articulated.
Passons une minute à essayer de décrire ce sujet intéressant du '''langage machine chiffré''' à partir duquel les chapitres suivants seront articulés.


Orofacial pain does not have a meaning in its most genuine lexical form, but rather in what it means in the context in which it exists: a whole series of domains referred to and generated by it such as clinical signs, related symptoms and interactions with other neuromotor, trigeminal, dental districts, etc. ''This machine language does not correspond to verbal language, but to an encrypted language built on its own alphabet'', that generates the message to be converted into verbal (natural) language. Now the problem shifts to the ''language logic used to decrypt the code''. In order to describe this concept in an understandable way, let’s contemplate a series of examples.
La douleur orofaciale n'a pas de sens dans sa forme lexicale la plus authentique, mais plutôt dans ce qu'elle signifie dans le contexte dans lequel elle existe : toute une série de domaines auxquels elle fait référence et qu'elle génère tels que les signes cliniques, les symptômes associés et les interactions avec d'autres districts neuromoteur, trigéminal, dentaire, etc. Ce langage machine ne correspond pas au langage verbal, mais à un langage crypté construit sur son propre alphabet, qui génère le message à convertir en langage verbal (naturel). Maintenant, le problème se déplace vers la logique du langage utilisée pour déchiffrer le code. Afin de décrire ce concept de manière compréhensible, examinons une série d'exemples.


We are supposing that the unfortunate Mary Poppins is suffering from ‘orofacial pain’, and she is representing the following to the healthcare professionals to whom she relates:{{q2|<!--93-->Doc, 10 years ago I started with a widespread discomfort in the jaw, including episodes of bruxism; these worsened so much that I was accusing ‘diffuse facial pain’, in particular in the area of the right ‘TMJ’ with noises in the movements mandibular.<br><!--94-->During this period, ‘vesicular lesions’ formed on my skin, which were more evident in the right half of my face.<br>In this period, however, the pain became more intense and intermittent|}}
Nous supposons que la malheureuse Mary Poppins souffre de «douleurs orofaciales», et elle représente ce qui suit aux professionnels de la santé à qui elle se rapporte :{{q2|<!--93-->Doc, il y a 10 ans j'ai commencé avec une gêne généralisée à la mâchoire, incluant des épisodes de bruxisme ; celles-ci se sont tellement aggravées que j'accusais des "douleurs faciales diffuses", notamment au niveau de l'ATM droit avec des bruits dans les mouvements mandibulaires.<br><!--94-->Durant cette période, des "lésions vésiculaires ' se sont formés sur ma peau, qui étaient plus évidents dans la moitié droite de mon visage.<br>Au cours de cette période, cependant, la douleur est devenue plus intense et intermittente|}}


The healthcare worker, who may be a dermatologist, a dentist or a neurologist, picks up some verbal messages in Mary Poppins’ dialogue, such as ‘diffuse facial pain’ or ‘TMJ’ or ‘vescicular lesion’, and establishes a series of hypothetical diagnostic conclusions that have nothing to do with the encrypted language.
Le professionnel de la santé, qui peut être un dermatologue, un dentiste ou un neurologue, capte certains messages verbaux dans le dialogue de Mary Poppins, tels que « douleur faciale diffuse » ou « ATM » ou « lésion vésiculaire », et établit une série d'hypothèses conclusions diagnostiques qui n'ont rien à voir avec le langage crypté.


Here, however, we should abandon a little the acquired patterns and opinions to better follow the concept of ‘encrypted language’. Let's suppose, therefore, that the System is generating and sending the following encrypted message, for instance: '''Ephaptic'''.
Ici, cependant, nous devrions abandonner un peu les schémas et opinions acquis pour mieux suivre le concept de "langage crypté". Supposons donc que le système génère et envoie le message chiffré suivant, par exemple : '''Ephaptic'''.


Now, what has ‘Ephaptic’ to do with <sub>n</sub>OP or TMDs?
Maintenant, qu'est-ce que "Ephaptic" a à voir avec les nOP ou les TMD ?


Nothing and everything, as we will better verify at the end of the chapters about the logic of medical language; but by now we will dedicate some time to the concepts of ''encryption'' and ''decryption''. We have perhaps heard about them in spy movies or in information security, but they are important in medicine too, you'll see.
Rien et tout, comme nous le vérifierons mieux à la fin des chapitres sur la logique du langage médical ; mais nous allons maintenant consacrer un peu de temps aux concepts de cryptage et de décryptage. On en a peut-être entendu parler dans les films d'espionnage ou dans la sécurité de l'information, mais ils sont importants aussi en médecine, vous verrez.


==Encryption==
==Chiffrement==
Let us continue with our example:
Continuons avec notre exemple :


Let us take a common encryption and decryption platform. In the following example we will report the results of an Italian platform but we can choose any platform because the results conceptually do not change:
Prenons une plate-forme commune de chiffrement et de déchiffrement. Dans l'exemple suivant, nous rapporterons les résultats d'une plate-forme italienne, mais nous pouvons choisir n'importe quelle plate-forme car les résultats conceptuellement ne changent pas :


You type your message in plain text, the machine converts it into something unreadable, but anyone knowing the "code" will be able to understand it.  
Vous tapez votre message en texte brut, la machine le convertit en quelque chose d'illisible, mais toute personne connaissant le "code" pourra le comprendre.  


Let us suppose, then, that the same happens when the brain sends a message in its own machine language, made up of wave trains, packets of ionic fields and so on; and that carries a message with it to decrypt the ‘Ephaptic’ code.
Supposons donc qu'il en soit de même lorsque le cerveau envoie un message dans son propre langage machine, composé de trains d'ondes, de paquets de champs ioniques, etc. et qui porte un message avec lui pour déchiffrer le code « éphaptique ».


This message from the Central Nervous System must first be transduced into verbal language, to allow the patient to give meaning to the linguistic expression and the doctor to interpret the verbal message. In this way, however, the machine message is polluted by the linguistic expression: both by the patient, who is unable to convert the encrypted message with the exact meaning (epistemic vagueness), and by the doctor, because he/she is conditioned by the specific context of his/her specialization.
Ce message du Système Nerveux Central doit d'abord être transduit en langage verbal, pour permettre au patient de donner du sens à l'expression linguistique et au médecin d'interpréter le message verbal. De cette façon, cependant, le message de la machine est pollué par l'expression linguistique : à la fois par le patient, qui est incapable de convertir le message crypté avec le sens exact (flou épistémique), et par le médecin, car il est conditionné par le contexte spécifique de sa spécialisation.


The patient, actually, by reporting a symptomatology of orofacial pain in the region of the temporoandibular joint, virtually combines the set of ''extension'' and ''intention'' into a diagnostic concept that allows the dentist to formulate the diagnosis of orofacial pain from temporomandibular disorders. (TMDs).
Le patient, en effet, en rapportant une symptomatologie de douleur orofaciale dans la région de l'articulation temporo-andibulaire, combine virtuellement l'ensemble de l''<nowiki/>'extension'' et de l'''intention'' dans un concept diagnostique qui permet au dentiste de formuler le diagnostic de douleur orofaciale à partir de troubles temporo-mandibulaires. (TMD).


Very often the message remains encrypted at least until the system is damaged to such an extent that clinical signs and symptoms emerge so striking that, obviously, they facilitate the diagnosis.
Très souvent, le message reste crypté au moins jusqu'à ce que le système soit endommagé à un point tel que des signes cliniques et des symptômes apparaissent si frappants qu'ils facilitent évidemment le diagnostic.


Understanding how the encryption works is quite simple (go to decryption platform chooses and to try it out):
Comprendre comment fonctionne le cryptage est assez simple (allez sur la plateforme de décryptage choisit et pour l'essayer):
#choose an encryption key among those selected;
#choisir une clé de chiffrement parmi celles sélectionnées ;
#type a word;
#tapez un mot ;
#get a code corresponding to the chosen key and the typed word.
#obtenir un code correspondant à la clé choisie et au mot tapé.


For example, if we insert the word ‘Ephaptic’ in the platform encryption system, we will have an encrypted code in the three different contexts (patient, dentist and neurologist) which correspond to the three different algorithmic keys indicated by the  program, for instance: the A key corresponds to the patient's algorithm, the B key to the dental context and the C key to the neurological context.
Par exemple, si nous insérons le mot 'Ephaptic' dans le système de cryptage de la plateforme, nous aurons un code crypté dans les trois contextes différents (patient, dentiste et neurologue) qui correspondent aux trois clés algorithmiques différentes indiquées par le programme, par exemple : la touche A correspond à l'algorithme du patient, la touche B au contexte dentaire et la touche C au contexte neurologique.


In the case of the patient, for example, writing <code>Ephaptic</code> and using the A key, the "machine" will give us back a code like
Dans le cas du patient, par exemple, en écrivant <code>Ephaptic</code> et en utilisant la touche A, la "machine" nous rendra un code comme




Line 336: Line 336:




The key can be defined as "Real context".   
La clé peut être définie comme "Contexte réel".   


{{q4|<!--117-->Why do you say that the patient's "key" is defined as the REAL one?|<!--118-->difficult answer, but please observe the Gate Control phenomenon and you will understand}}
{{q4|<!--117-->Pourquoi dites-vous que la « clé » du patient est définie comme la VRAIE ?|<!--118-->réponse difficile, mais veuillez observer le phénomène Gate Control et vous comprendrez}}


First of all: Only the patient is unconsciously aware of the disease that afflicts his own system, but he does not have the ability to transduce the signal from the machine language to the verbal language. The same procedure occurs in 'Systems Control Theory', in which a dynamic control procedure called ‘State Observer’ is designed to estimate the state of the system from output measurements. Matter of fact, in the control theory, observability is a measure of how much the internal state of a system can be deduced from the knowledge of its external outputs<ref>[[wikipedia:Observability|Osservability]] </ref>. While in the case of a biological system a ‘Stochastic Observability’ of linear dynamic systemsis preferred<ref>{{cita libro  
Tout d'abord : Seul le patient est inconsciemment conscient de la maladie qui afflige son propre système, mais il n'a pas la capacité de transduire le signal du langage machine au langage verbal. La même procédure se produit dans la « théorie du contrôle des systèmes », dans laquelle une procédure de contrôle dynamique appelée « observateur d'état » est conçue pour estimer l'état du système à partir des mesures de sortie. En fait, dans la théorie du contrôle, l'observabilité est une mesure de la mesure dans laquelle l'état interne d'un système peut être déduit de la connaissance de ses sorties externes.<ref>[[wikipedia:Observability|Osservability]] </ref>. Alors que dans le cas d'un système biologique, une "observabilité stochastique" des systèmes dynamiques linéaires est préférée<ref>{{cita libro  
  | autore = Chen HF
  | autore = Chen HF
  | titolo = On stochastic observability and controllability
  | titolo = On stochastic observability and controllability
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  | LCCN =  
  | LCCN =  
  | OCLC =  
  | OCLC =  
  }}</ref>, the Gramian matrices are used for the stochastic observability of nonlinear systems<ref>[[wikipedia:Controllability_Gramian|Controllability Gramian]]</ref><ref>{{cita libro  
  }}</ref>, les matrices de Gramian sont utilisées pour l'observabilité stochastique du système non linéaires<ref>[[wikipedia:Controllability_Gramian|Controllability Gramian]]</ref><ref>{{cita libro  
  | autore = Powel ND
  | autore = Powel ND
  | autore2 = Morgansen KA
  | autore2 = Morgansen KA
Line 373: Line 373:
  }}</ref>.
  }}</ref>.


This would already be enough to bring now our attention on an extraordinarily explanatory phenomenon called ''Gate Control''. If a child gets hit in the leg while playing soccer, in addition to crying, the first thing he does is to rub extensively the painful area so that the pain decreases. The child does not know the ‘Gate Control’, but unconsciously activates an action that, by stimulating the tactile receptors, closes the gate at the entrance of the nociceptive input of the C fibres, consequently decreasing the pain; the phenomenon was discovered only in 1965 by Ronald Melzack and Patrick Wall<ref>{{cita libro  
Cela suffirait déjà à attirer maintenant notre attention sur un phénomène extraordinairement explicatif appelé ''Gate Control''. Si un enfant se fait frapper à la jambe en jouant au soccer, en plus de pleurer, la première chose qu'il fait est de frotter abondamment la zone douloureuse afin que la douleur diminue. L'enfant ne connaît pas le "Gate Control", mais active inconsciemment une action qui, en stimulant les récepteurs tactiles, ferme la porte à l'entrée de l'entrée nociceptive des fibres C, diminuant ainsi la douleur ; le phénomène n'a été découvert qu'en 1965 par Ronald Melzack et Patrick Wall<ref>{{cita libro  
  | autore = Melzack R
  | autore = Melzack R
  | titolo =  The McGill Pain Questionnaire: major properties and scoring methods  
  | titolo =  The McGill Pain Questionnaire: major properties and scoring methods  
Line 452: Line 452:
  }}</ref>.
  }}</ref>.


As much as in computers, encryption-decryption also takes place in biology. In fact, in a recent research the authors examined the influence of molecular mechanisms of the ‘long-term potentiation’ (LTP) phenomenon in the hippocampus on the functional importance of synaptic plasticity for storage of information and the development of neuronal connectivity. It is not yet clear if the activity modifies the strength of the single synapses in a digital ('''01''', all or nothing) or analog (graduated) way. In the study it emerges that individual synapses appear to have an 'all or nothing' enhancement, indicative of highly cooperative processes, but different thresholds for undergoing enhancement. These findings raise the possibility that some forms of synaptic memory may be digitally stored in the brain<ref>{{cite book  
Autant que dans les ordinateurs, le chiffrement-déchiffrement a aussi lieu en biologie. En fait, dans une recherche récente, les auteurs ont examiné l'influence des mécanismes moléculaires du phénomène de « potentialisation à long terme » (LTP) dans l'hippocampe sur l'importance fonctionnelle de la plasticité synaptique pour le stockage de l'information et le développement de la connectivité neuronale. Il n'est pas encore clair si l'activité modifie la force des synapses individuelles de manière numérique ('''01''', tout ou rien) ou analogique (graduée). Dans l'étude, il ressort que les synapses individuelles semblent avoir une amélioration «tout ou rien», indiquant des processus hautement coopératifs, mais des seuils différents pour subir une amélioration. Ces découvertes soulèvent la possibilité que certaines formes de mémoire synaptique puissent être stockées numériquement dans le cerveau<ref>{{cite book  
  | autore = Petersen C
  | autore = Petersen C
  | autore2 = Malenka RC
  | autore2 = Malenka RC
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  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  }}</ref>.
  }}</ref>.
==Decryption==
==Décryptage==
Now, assuming that the machine language and the assembler code are well structured, we insert the encrypted message from the Mary Poppins System in the 'Mouth of Truth‘<ref>[[:wikipedia:Bocca_della_Verità|<!--132-->Mouth of truth in Wikipedia]]</ref>:
Maintenant, en supposant que le langage machine et le code assembleur sont bien structurés, nous insérons le message crypté du système Mary Poppins dans la "Bouche de la Vérité".‘<ref>[[:wikipedia:Bocca_della_Verità|<!--132-->Mouth of truth in Wikipedia]]</ref>:


<math>133755457655037A  </math>
<math>133755457655037A  </math>


Let's pretend that we are Martians in possession of the right key (algorithm or context) the A key that corresponds to the 'Real Context'. We would be able to perfectly decrypt the message, as you can verify by entering the code in the appropriate window:  
Imaginons que nous soyons des Martiens en possession de la bonne clé (algorithme ou contexte) la clé A qui correspond au 'Contexte Réel'. Nous serions en mesure de parfaitement déchiffrer le message, comme vous pouvez le vérifier en saisissant le code dans la fenêtre appropriée :  


{{q2|Ephaptic|}}
{{q2|Éphaptique|}}


But, luckily or not, we are not Martians, so we will use, contextually to the information acquired from the social and scientific context, the dental key that correspond to B key, with the consequent decryption of the message into:{{q2|5GoI49E5!|}}
Mais, heureusement ou non, nous ne sommes pas des Martiens, nous utiliserons donc, contextuellement aux informations acquises du contexte social et scientifique, la clé dentaire qui correspond à la clé B, avec le décryptage conséquent du message en :{{q2|5GoI49E5!|}}


Using the C key that corresponds to the neurological context, the decryption of the message would be:{{q2|26k81n_g+|}}
En utilisant la clé C qui correspond au contexte neurologique, le décryptage du message serait :{{q2|26k81n_g+|}}


These are extraordinarily interesting elements of language logic, and please note that the encrypted message of the real context ‘meaning’ of the ‘disease’, the A key, is totally different from the one encrypted through the B keys and the C key: they are constructed in conventionally different contexts, while there is only one reality and this indicates a hypothetical '''diagnostic error'''.
Ce sont là des éléments extraordinairement intéressants de la logique du langage, et veuillez noter que le message crypté du contexte réel « sens » de la « maladie », la clé A, est totalement différent de celui crypté par les clés B et la clé C : ils sont construits dans des contextes conventionnellement différents, alors qu'il n'y a qu'une seule réalité et cela indique une hypothétique '''erreur de diagnostic'''.


This means that medical language logics mainly built on an extension of verbal language, are not very efficient in being quick and detailed in diagnostics, especially the differential one. This is because the distortion due to the ambiguity and semantic vagueness of the linguistic expression, called ‘vagueness epistemic’ or ‘epistemic uncertainty’, or better ‘uncertain knowledge’, forcibly directs the diagnosis towards the '''specialist reference context''' and not on the exact and real one.{{q4|<!--138-->Why, then, are we relatively successful in diagnostics? |<!--139-->An entire separate encyclopedia would be needed to answer to this question, but without going too far, let's try to discuss the reasons.}}
Cela signifie que les logiques du langage médical principalement construites sur une extension du langage verbal, ne sont pas très efficaces pour être rapides et détaillées dans les diagnostics, notamment différentiels. En effet, la distorsion due à l'ambiguïté et au flou sémantique de l'expression linguistique, appelée « flou épistémique » ou « incertitude épistémique », ou mieux « savoir incertain », oriente forcément le diagnostic vers le '''contexte de référence spécialisé''' et non sur le contexte exact et un vrai.{{q4|<!--138-->Pourquoi, alors, réussissons-nous relativement bien dans les diagnostics ?|<!--139-->Il faudrait toute une encyclopédie à part pour répondre à cette question, mais sans aller trop loin, essayons d'en discuter les raisons.}}


Basic diagnostic intuition is a quick, non-analytical and unconscious way of reasoning. A small body of evidence indicates the ubiquity of intuition and its usefulness in generating diagnostic hypotheses and ascertaining the severity of the disease. Little is known about how experienced doctors understand this phenomenon, and about how they work with it in clinical practice. Most reports of the physician’s diagnostic intuition have linked this phenomenon to non-analytical reasoning and have emphasized the importance of experience in developing a reliable sense of intuition that can be used to effectively engage analytical reasoning in order to evaluate the clinical evidence. In a recent study, the authors conclude that clinicians perceive clinical intuition as useful for correcting and advancing diagnoses of both common and rare conditions<ref>{{cite book  
L'intuition diagnostique de base est un mode de raisonnement rapide, non analytique et inconscient. Un petit nombre de preuves indique l'omniprésence de l'intuition et son utilité pour générer des hypothèses diagnostiques et déterminer la gravité de la maladie. On sait peu de choses sur la façon dont les médecins expérimentés comprennent ce phénomène et sur la façon dont ils le gèrent dans la pratique clinique. La plupart des rapports sur l'intuition diagnostique du médecin ont lié ce phénomène au raisonnement non analytique et ont souligné l'importance de l'expérience dans le développement d'un sens fiable de l'intuition qui peut être utilisé pour engager efficacement le raisonnement analytique afin d'évaluer les preuves cliniques. Dans une étude récente, les auteurs concluent que les cliniciens perçoivent l'intuition clinique comme utile pour corriger et faire avancer les diagnostics de maladies courantes et rares.s<ref>{{cite book  
  | autore = Vanstone M
  | autore = Vanstone M
  | autore2 = Monteiro S
  | autore2 = Monteiro S
Line 508: Line 508:
  | DOI = 10.1515/dx-2018-0069
  | DOI = 10.1515/dx-2018-0069
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  }}</ref>It should also be noted that the Biological System sends a uniquely integrated encrypted message to the outside, in the sense that each piece of code will have a precise meaning when individually taken, while if combined with all the others it will generate the complete code corresponding to the real message, that is to "Ephaptic”.
  }}</ref>Il convient également de noter que le système biologique envoie un message crypté intégré de manière unique vers l'extérieur, en ce sens que chaque morceau de code aura une signification précise lorsqu'il est pris individuellement, tandis que s'il est combiné avec tous les autres, il générera le code complet correspondant. au vrai message, c'est-à-dire à "éphaptique".
In short, an instrumental report (or a series of instrumental reports) is not enough to decrypt the machine message in an exact way corresponding to reality. If we expect the message to be decrypted from 2/3 of the code, which perhaps corresponds to a series of laboratory investigations, we would get the following decryption result:{{q2|Ef+£2|}}
Bref, un rapport instrumental (ou une série de rapports instrumentaux) ne suffit pas à décrypter le message machine d'une manière exacte correspondant à la réalité. Si l'on s'attend à ce que le message soit déchiffré à partir des 2/3 du code, ce qui correspond peut-être à une série d'investigations en laboratoire, on obtiendrait le résultat de déchiffrement suivant :{{q2|Ef+£2|}}


This outcome comes from the deletion of the last two elements of the originating code: <math>13375545765503</math> resulting from <math>133755457655037A</math>. So, part of the code is decrypted ('''Ef''') while the rest remains encrypted and the conclusion speaks for itself: it is not enough to identify a series of specific tests, yet it is necessary to know how to tie them together in a specific way in order to complete the real concept and build the diagnosis.
Ce résultat provient de la suppression des deux derniers éléments du code d'origine : <math>13375545765503</math> résultant de<math>133755457655037A</math>. Ainsi, une partie du code est déchiffrée ('''Ef''') tandis que le reste reste chiffré et la conclusion est éloquente : il ne suffit pas d'identifier une série de tests spécifiques, encore faut-il savoir les lier de manière spécifique afin de compléter le concept réel et construire le diagnostic.


Therefore, there is a need for:{{q4|<!--145-->A System Logic that integrates the sequence of the machine language code|<!--146-->true! we'll get there with a little patience}}
Il faut donc :{{q4|<!--145-->Une logique système qui intègre la séquence du code du langage machine|<!--146-->vrai! on y arrivera avec un peu de patience}}


==Final Considerations==
==Considérations finales==


The logic of language is by no means a topic for philosophers and pedagogues; but it substantially concerns a fundamental aspect of medicine that is '''Diagnosis'''. Note that the International Classification of Diseases, 9th Revision (ICD-9), has 6,969 disease codes, while there are 12,420 in ICD-10 (OMS 2013)<ref name=":0">{{cite book  
La logique du langage n'est en aucun cas un sujet pour philosophes et pédagogues ; mais il s'agit essentiellement d'un aspect fondamental de la médecine qui est le '''Diagnostic'''. Notez que la Classification internationale des maladies, 9e révision (CIM-9), compte 6 969 codes de maladies, alors qu'il y en a 12 420 dans la CIM-10 (OMS 2013)<ref name=":0">{{cite book  
  | autore = Stanley DE
  | autore = Stanley DE
  | autore2 = Campos DG
  | autore2 = Campos DG
Line 533: Line 533:
  | DOI = 10.1353/pbm.2013.0019
  | DOI = 10.1353/pbm.2013.0019
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  }}</ref>. Based on the results of large series of autopsies, Leape, Berwick and Bates (2002a) estimated that diagnostic errors caused 40,000 to 80,000 deaths annually<ref>{{cite book  
  }}</ref>. Sur la base des résultats d'une grande série d'autopsies, Leape, Berwick et Bates (2002a) ont estimé que les erreurs de diagnostic causaient de 40 000 à 80 000 décès par an<ref>{{cite book  
  | autore = Leape LL
  | autore = Leape LL
  | autore2 = Berwick DM
  | autore2 = Berwick DM
Line 549: Line 549:
  | DOI = 10.1001/jama.288.4.501
  | DOI = 10.1001/jama.288.4.501
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  | oaf = <!-- qualsiasi valore -->
  }}</ref>. Additionally, in a recent survey of over 6,000 doctors, 96% believed that diagnostic errors were preventable<ref>{{cite book  
  }}</ref>. De plus, dans une récente enquête auprès de plus de 6 000 médecins, 96 % pensaient que les erreurs de diagnostic étaient évitables<ref>{{cite book  
  | autore = Graber ML
  | autore = Graber ML
  | autore2 = Wachter RM
  | autore2 = Wachter RM
Line 567: Line 567:
  }}</ref>.
  }}</ref>.


Charles Sanders Peirce (1839–1914) was a logician and practicing scientist<ref>[[wpit:Charles_Sanders_Peircehttps://it.wikipedia.org/wiki/Charles_Sanders_Peirce|Charles Sanders Peirce]]</ref>; he gradually developed a triadic account of the logic of inquiry. He also distinguishes between three forms of argumentation, types of inference and research methods that are involved in scientific inquiry, namely:
Charles Sanders Peirce (1839-1914) était un logicien et un scientifique en exercice<ref>[https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Sanders_Peirce Charles Sanders Peirce] sur Wikipedia</ref>; il a progressivement développé une conception triadique de la logique de l'enquête. Il distingue également trois formes d'argumentation, types d'inférence et méthodes de recherche impliquées dans l'enquête scientifique, à savoir:
#Abduction or the generation of hypotheses
#L'abduction ou la génération d'hypothèses
#Deduction or drawing of consequences from hypotheses; and
#Déduire ou tirer des conséquences à partir d'hypothèses ; et
#Induction or hypothesis testing.
#Test d'induction ou d'hypothèse.


In the final part of the study conducted by Donald E Stanley and Daniel G Campos, the Peircean logic is considered as an aid to guaranteeing the effectiveness of the diagnostic passage from populations to individuals. A diagnosis focuses on the individual signs and symptoms of a disease. This manifestation cannot be extrapolated from the general population, except for a very broad experiential sense, and it is this sense of experience that provides clinical insight, strengthens the instinct to interpret perceptions, and grounds the competence that allows us to act. We acquire basic knowledge and validate experience in order to transfer our observations into the diagnosis.
Dans la dernière partie de l'étude menée par Donald E Stanley et Daniel G Campos, la logique peircienne est considérée comme une aide pour garantir l'efficacité du passage diagnostique des populations aux individus. Un diagnostic se concentre sur les signes et symptômes individuels d'une maladie. Cette manifestation ne peut être extrapolée à partir de la population générale, à l'exception d'un sens expérientiel très large, et c'est ce sens de l'expérience qui fournit un aperçu clinique, renforce l'instinct d'interprétation des perceptions et fonde la compétence qui nous permet d'agir. Nous acquérons des connaissances de base et validons l'expérience afin de transférer nos observations dans le diagnostic.


In another recent study, author Pat Croskerry proposes the so-called "Adaptive Expertise in Medical Decision Making", in which a more effective clinical decision could be achieved through adaptive reasoning, leading to advanced levels of competence and mastery<ref name=":1">{{cite book  
Dans une autre étude récente, l'auteur Pat Croskerry propose la soi-disant "expertise adaptative dans la prise de décision médicale", dans laquelle une décision clinique plus efficace pourrait être obtenue grâce à un raisonnement adaptatif, conduisant à des niveaux avancés de compétence et de maîtrise.<ref name=":1">{{cite book  
  | autore = Croskerry P
  | autore = Croskerry P
  | titolo = Adaptive Expertise in Medical Decision Making
  | titolo = Adaptive Expertise in Medical Decision Making
Line 590: Line 590:
  }}</ref>.
  }}</ref>.


Adaptive competencies can be obtained by emphasizing the additional features of the reasoning process:
Les compétences adaptatives peuvent être obtenues en mettant l'accent sur les caractéristiques supplémentaires du processus de raisonnement :
#Be aware of the inhibitors and facilitators of rationality (Specialists are unwittingly projected towards their own scientific and clinical context).
#Être conscient des inhibiteurs et des facilitateurs de la rationalité (Les spécialistes sont involontairement projetés vers leur propre contexte scientifique et clinique).
#Pursue the standards of critical thinking. (In the specialist, self-referentiality is supported and criticisms from other scientific disciplines or from other medical specialists are hardly accepted).
#Poursuivre les normes de la pensée critique. (Chez le spécialiste, l'autoréférentialité est soutenue et les critiques d'autres disciplines scientifiques ou d'autres médecins spécialistes ne sont guère acceptées).
#Develop a global awareness of cognitive and affective biases and learn how to mitigate them. Use argument that reinforces point 1.
#Développer une prise de conscience globale des biais cognitifs et affectifs et apprendre à les atténuer. Utilisez un argument qui renforce le point 1.
#Develop a similar depth and understanding of logic and its errors by involving metacognitive processes such as reflection and awareness. Topic is already mentioned in the first chapter ‘Introduction’.
#Développer une profondeur et une compréhension similaires de la logique et de ses erreurs en impliquant des processus métacognitifs tels que la réflexion et la prise de conscience. Le sujet est déjà mentionné dans le premier chapitre ‘Introduction’.


In this context, extraordinarily interesting factors emerge that lead us to a synthesis of all what has been presented in this chapter. It is true that the arguments of abduction, deduction and induction streamline the diagnostic process but we still speak of arguments based on a clinical semeiotics, that is on the symptom and/or clinical sign<ref name=":0" />. Even the adaptive experience mentioned by Pat Croskerry is refined and implemented on the diagnosis and on the errors generated by a clinical semeiotics<ref name=":1" />.
Dans ce contexte, des facteurs extraordinairement intéressants émergent qui nous conduisent à une synthèse de tout ce qui a été présenté dans ce chapitre. Il est vrai que les arguments d'abduction, de déduction et d'induction fluidifient le processus diagnostique mais on parle encore d'arguments basés sur une sémiotique clinique, c'est-à-dire sur le symptôme et/ou le signe clinique<ref name=":0" />.Même l'expérience adaptative évoquée par Pat Croskerry est affinée et mise en œuvre sur le diagnostic et sur les erreurs générées par une clinique sémiotique<ref name=":1" />.


Therefore, it is necessary to specify that semeiotics and/or the specific value of clinical analysis are not being criticized because these procedures have been extraordinarily innovative in the diagnostics of all time. In the age in which we live, however, it will be due to the change in human life expectancy or the social acceleration that we are experiencing, ‘time’ has become a conditioning factor, not intended as the passing of minutes but essentially as bearer of information.
Par conséquent, il est nécessaire de préciser que la sémiotique et/ou la valeur spécifique de l'analyse clinique ne sont pas critiquées car ces procédures ont été extraordinairement innovantes dans le diagnostic de tous les temps. À l'époque où nous vivons, cependant, ce sera dû au changement de l'espérance de vie humaine ou à l'accélération sociale que nous vivons, le «temps» est devenu un facteur de conditionnement, non pas conçu comme le passage des minutes mais essentiellement comme porteur d'information.
:''In this sense, the type of medical language described above, based on the symptom and on the clinical sign, is unable to anticipate the disease, not because there is no know-how, technology, innovation, etc., but because the right value is not given to the information carried over time''  
:''En ce sens, le type de langage médical décrit ci-dessus, basé sur le symptôme et sur le signe clinique, est incapable d'anticiper la maladie, non pas parce qu'il n'y a pas de savoir-faire, de technologie, d'innovation, etc., mais parce que la juste valeur n'est pas donné aux informations véhiculées dans le temps''


This is not the responsibility of the health worker, nor of the Health Service and nor of the political-industrial class because each of these actors does what it can do with the resources and preparation of the socio-epochal context in which it lives.
Ce n'est pas la responsabilité de l'agent de santé, ni du service de santé et ni de la classe politico-industrielle car chacun de ces acteurs fait ce qu'il peut faire avec les ressources et la préparation du contexte socio-époque dans lequel il vit.
 
The problem, on the other hand, lies in the mindset of mankind that prefers a deterministic reality to a stochastic one. We will discuss these topics in detail.
 
In the following chapters, all dealing with logic, we will try to shift the attention from the symptom and clinical sign to the encrypted machine language: for the latter, the arguments of the Donald E Stanley-Daniel G Campos duo and Pat Croskerry are welcome, but are to be translated into topic ‘time’ (anticipation of the symptom) and into the message (assembler and non-verbal machine language). <!--178-->Obviously, this does not preclude the validity of the clinical history (semeiotics), essentially built on a verbal language rooted in medical reality.
 
We are aware that our Linux Sapiens is perplexed and wondering:{{q4|... <!--180-->could the logic of Classical language help us to solve the poor Mary Poppins' dilemma?|<!--181-->You will see that much of medical thinking is based on [[The logic of classical language|the logic of Classical language]] but there are limits}}


Le problème, en revanche, réside dans l'état d'esprit de l'humanité qui préfère une réalité déterministe à une réalité stochastique. Nous aborderons ces sujets en détail.


Dans les chapitres suivants, tous traitant de logique, nous essaierons de déplacer l'attention du symptôme et du signe clinique vers le langage machine crypté : pour ce dernier, les arguments du duo Donald E Stanley-Daniel G Campos et Pat Croskerry sont les bienvenus , mais sont à traduire en topique « temps » (anticipation du symptôme) et en message (assembleur et langage machine non verbal). <!--178-->Cela n'exclut évidemment pas la validité de l'histoire clinique (sémiotique), essentiellement bâtie sur un langage verbal ancré dans la réalité médicale.


Nous sommes conscients que notre Linux Sapiens est perplexe et se demande :{{q4|... <!--180-->la logique du langage classique pourrait-elle nous aider à résoudre le dilemme de la pauvre Mary Poppins ?|<!--181-->Vous verrez qu'une grande partie de la pensée médicale est basée sur [[La logique du langage classique|la logique du langage classique]] mais il y a des limites}}


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Dans ce chapitre, nous aborderons le langage médical actuel. Plus précisément, nous aborderons l'étude des relations entre les expressions linguistiques et le monde auquel elles renvoient, ou qu'elles doivent décrire.

La conclusion est qu'une fois que le flou et l'ambiguïté de cette forme de langage (et donc les conséquences négatives que tout cela entraîne) ont été révélées, il est nécessaire de la rendre plus précise et complète. Nous voulons nous concentrer sur un raisonnement plus mathématique et rigoureux car il peut être beaucoup plus efficace si nous pouvons le manipuler de la bonne manière, comme nous le verrons dans ce chapitre. 

Masticationpedia

 

Le langage médical est un langage naturel étendu

Le langage est une source de malentendus et d'erreurs et en médecine : en effet, souvent le langage que nous utilisons nous pose problème car il est sémantiquement sous-développé et ne s'accorde pas avec les idées scientifiques usuelles. Pour mieux expliquer ce concept apparemment hors sujet, il nous faut décrire quelques caractéristiques essentielles de la logique du langage qui nous permettront de mieux comprendre pourquoi un terme comme douleur orofaciale peut prendre un sens différent suivant une logique classique ou formelle. .

Le passage de la logique classique à la logique formelle n'implique pas l'ajout d'un détail mineur car il nécessite une description précise. Bien que la technologie médicale et dentaire ait développé des modèles et des appareils époustouflants dans de nombreuses disciplines de réadaptation dentaire, telles que les électromyographes, la tomodensitométrie à faisceau conique, le scanner numérique oral, etc., le langage médical doit encore être amélioré.

Tout d'abord, il faut distinguer les langues naturelles (anglais, allemand, italien, etc.) et les langues formelles, comme les mathématiques. Les naturels émergent naturellement dans les communautés sociales autant que dans les communautés scientifiques. Simultanément, les langages formels sont construits artificiellement pour être utilisés dans des disciplines telles que les mathématiques, la logique et la programmation informatique. Les langages formels sont caractérisés par une syntaxe et une sémantique avec des règles précises, tandis qu'un langage naturel a une syntaxe assez vague appelée grammaire et manque de sémantique explicite.

Pour garder cette étude active et engageante, et pour éviter qu'elle ne dégénère en un traité ennuyeux de philosophie des sciences, considérons un cas clinique très explicatif. Nous allons le traiter en utilisant différents langages :

  • Langue classique,
  • Langage probabiliste,
  • Logique floue et
  • Logique du système.

Cas clinique et logique du langage médical

La patiente Mary Poppins (évidemment un nom fictif) a été suivie et traitée pendant plus de 10 ans par plusieurs collègues, dont des dentistes, des médecins de famille, des neurologues et des dermatologues. Sa brève histoire est la suivante :

  • la femme a remarqué pour la première fois de petites taches de pigmentation anormale sur le côté droit de son visage à l'âge de 40 ans (elle en avait maintenant 50).Lors de son admission dans un service de dermatologie, une biopsie cutanée a été pratiquée, et elle était compatible avec le diagnostic de sclérodermie localisée de la face (morphée) ;des corticoïdes ont été prescrits.
  • À l'âge de 44 ans, elle a commencé à avoir des contractions involontaires des muscles masséters et temporaux droits ; les contractions ont augmenté en durée et en fréquence au fil des ans. Les contractions spasmodiques ont été qualifiées par le patient de blocage diurne et nocturne.Lors de sa première évaluation neurologique, la dyschromie était moins évidente. Pourtant, son visage était asymétrique en raison d'une légère échancrure de la joue droite et d'une hypertrophie marquée du masséter et des muscles temporaux droits. Les diagnostics étaient variés, du fait de la limitation du langage médical comme nous le verrons plus loin.

Le scénario clinique peut être réduit à ceci : la patiente exprime dans sa langue naturelle l'état psychophysique qui l'a longtemps affligée ; le dentiste, après avoir effectué une série d'examens tels qu'une anamnèse, une stratigraphie et un scanner de l'ATM (Figures 1, 2 et 3), conclut par un diagnostic de « Troubles temporo-mandibulaires », que nous appelons « TMD ».'[1][2][3]; le neurologue reste au contraire sur un diagnostic de pathologie neuromotrice organique de type « Douleur Orofaciale neuropathique » (nOP), excluant la composante TMD, ou ne considère pas la cause principale. Pour ne sympathiser ni avec le dentiste ni avec le neurologue dans ce contexte, nous considérerons le patient souffrant de « TMD/nOP » ; donc personne ne se bat.

 
Question 2.jpg
   
«Mais qui aura raison ?»


Nous sommes évidemment devant une série de sujets qui méritent une discussion adéquate car ils concernent le diagnostic clinique.

Contrairement aux langages formels des mathématiques, de la logique et de la programmation informatique (qui sont des systèmes artificiels de signes avec des règles précises de syntaxe et de sémantique), la plupart des langages scientifiques se développent comme une simple extension du langage naturel avec un mélange de certains termes techniques. Le langage médical appartient à cette catégorie intermédiaire. Il émerge du langage naturel et courant en ajoutant des termes tels que 'douleur neuropathique', 'troubles temporo-mandibulaires', 'démyélinisation', 'allodynie', etc. C'est pourquoi il n'a pas de syntaxe spécifique et sémantique autre que celle qu'il emprunte au langage naturel. . Considérons par exemple le terme « maladie » faisant référence à la patiente Mary Poppins : c'est un terme qui désigne le concept fondamental de la médecine, la maladie à la base de la nosologie et de la recherche et de la pratique clinique. On s'attend à ce qu'il s'agisse d'un terme technique bien défini, mais il s'agit toujours d'un terme indéfini.

Personne ne sait exactement ce que cela signifie et, à part certains philosophes de la médecine, personne ne s'intéresse à sa signification exacte. Par exemple, la « maladie » concerne-t-elle le sujet/patient ou le Système (en tant qu'organisme vivant) ? Et par conséquent : un patient qui n'est pas malade à temps vivre avec un système déjà dans un état de dommage structurel dans le temps ?

Le terme languit sans aucune sémantique comme s'il était hors de propos ou gratuit et ses dérivés partagent avec lui la même obscurité sémantique.[4]

Bref,
  • le patient Mary Poppins est-il malade ou le système de mastication est-il endommagé ?
  • S'agit-il plutôt d'une maladie "Systémique" considérant le Système masticateur dans son intégralité constitué de sous-ensembles tels que les récepteurs, le tissu nerveux périphérique et central, les os maxillaires, les dents, la langue, la peau, etc., ?
  • Ou s'agit-il d'une maladie « d'organe » impliquant dans ce cas précis l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) ?

Ces brèves notes montrent comment les imprécisions et les particularités du langage naturel entrent en médecine par sa forme syntaxique et sémantiquement sous-développée. Il convient de traiter certaines de ces particularités avec des exemples cliniques concrets.


Approche clinique

(survolez les images)


Que signifie un terme médical

Demandons-nous ce que signifie "sens".

Le Cambridge Dictionary dit que "Le sens de quelque chose est ce qu'il exprime ou représente"[5]. Aussi simple que cela puisse paraître, la notion de "signification" est plutôt générique et vague ; il n'y a toujours pas de réponse communément acceptée à la question « que signifie le « sens » ? »Des théories controversées du sens ont été avancées, et chacune a ses avantages et ses inconvénients[6][7].

Traditionnellement, un terme est affiché comme une étiquette linguistique signifiant un objet dans un monde, concret ou abstrait. On pense que le terme se tient dans la langue en tant que représentant de cet objet, par ex. « pomme » pour le célèbre fruit. Ce terme 'pomme' aura le même sens pour l'enfant américain, l'adulte européen ou l'aîné chinois, tandis que le sens 'Orofacial Pain' aura une intention pour le neurologue, une pour le dentiste, et sa propre essence la malheureuse Mary Poppins.

De telles expressions ne tirent pas leur sens de la représentation de quelque chose dans le monde, mais de la façon dont elles se rapportent à d'autres termes dans son monde ou son contexte.

Le sens de la douleur pour Mary Poppins concerne ce que cela peut signifier pour elle, pour sa conscience, et non pour le monde extérieur : en fait, demander au patient d'attribuer une valeur numérique à sa douleur, disons de 0 à 10, n'a aucun sens. , n'a pas de sens, car il n'y a aucune référence interne de normalisation à son monde ou à son contexte.
Il en est de même pour le neurologue qui donnera un sens au terme « douleur au demi-visage droit » uniquement dans son contexte basé sur les synapses, les axones, les canaux ioniques, les potentiels d'action, les neuropeptides, etc.
Le dentiste fera de même, en fonction de son contexte composé principalement de dents, articulation temporo-mandibulaire, muscles masticateurs, occlusion etc.

Les concepts ne doivent pas être négligés lorsqu'il s'agit de « diagnostic différentiel », car ils pourraient être sources d'erreurs cliniques. Pour cette raison, nous devrions réfléchir à la philosophie moderne du « sens », qui a commencé avec Gottlob Frege[8], comme un composé d'"extension" et d'"intention" d'un terme qui exprime un concept.

Le concept a son extension (il inclut tous les êtres avec la même qualité) et sa « compréhension » (un ensemble de marqueurs référés à l'idée). Par exemple, le concept de douleur fait référence à de nombreux êtres humains, mais il est plus générique (grande extension, mais peu de compréhension). Si l'on considère la douleur chez les patients qui reçoivent, par exemple, des implants dentaires, chez les patients souffrant de pulpite dentaire inflammatoire en cours et les patients souffrant de douleurs neuropathiques (odontalgie atypique)[9] nous aurons:

  1. Augmentation du seuil de perception mécanique et du seuil de perception sensorielle liés à l'activation des fibres C.
  2. Anomalies somatosensorielles telles que l'allodynie, la perception mécanique réduite et la modulation de la douleur altérée chez les patients atteints d'odontalgie atypique.
  3. Aucune altération somatosensorielle après l'insertion de l'implant, bien que les patients signalent une légère douleur dans la région traitée.

De la « douleur » en général, nous pouvons dire qu'elle a une large extension et une compréhension minimale, mais si l'on considère le type de douleur mentionné ci-dessus, par exemple chez les patients qui reçoivent des implants dentaires, chez les patients souffrant de pulpite dentaire inflammatoire en cours et chez les patients atteints de douleur neuropathique (odontalgie atypique), il devient évident que plus la compréhension est grande, plus l'extension est petite.

L'intension d'un concept, en revanche, est un ensemble d'aspects qui le distinguent des autres. Ce sont ces caractéristiques qui différencient le terme générique de « douleur », qui en articulant l'intension d'un concept réduit automatiquement son extension. Évidemment, cependant, diverses échelles de généralité peuvent découler d'un concept en fonction de l'aspect de son intension qui est articulé. C'est pourquoi nous pourrions conceptuellement distinguer la douleur dans l'ATM de la douleur neuropathique.


On peut donc commodément dire que le sens d'un terme par rapport à une langue particulière est un couple ordonné, composé d'extension et d'intension, dans un monde que nous appellerons désormais « contexte ».

Précisément en référence au contexte, nous devons souligner que :

  1. Dans le « contexte » dentaire, le terme douleur de la moitié droite du visage représente une extension relativement importante (de sorte qu'elle peut être classée dans un domaine qui inclut les « TMD ») et une intension composée d'une série de caractéristiques cliniques peut-être soutenues par une série d'examens radiologiques instrumentaux, EMG, axiographiques, etc.
  2. Dans le « contexte » neurologique, cependant, le terme douleur dans la moitié droite du visage représente une extension « nOP » relativement large et une intension composée d'une série de signes cliniques, peut-être soutenus par une série d'examens radiologiques instrumentaux, EMG, somatosensoriels évoqués potentiels, etc...

Cet argument bref mais essentiel nous permet de constater à quel point l'expression linguistique d'un langage médical est vulnérable pour une série de raisons ; parmi ceux-ci, veuillez noter l'incomplétude sémantique, ainsi que la façon dont une signification peut être si différente dans différents contextes que les termes 'nOP' ou 'TMD' deviennent ambigus avec ces prémisses[10].

Ambiguïté et imprécision

Comme nous l'avons dit, au-delà du langage utilisé, le sens d'un terme médical dépend également des contextes dont il est issu, ce qui peut générer une « ambiguïté » ou une « polysémie » des termes. Un terme est dit ambigu ou polysémique s'il a plusieurs sens. L'ambiguïté et l'imprécision ont fait l'objet d'une attention considérable en linguistique et en philosophie[11][12][13]; mais malgré l'effet préjudiciable important de l'ambiguïté et de l'imprécision sur le respect et la mise en œuvre des lignes directrices de pratique clinique (GPC)[14], ces concepts n'ont pas encore été explorés et différenciés dans un contexte médical.

L'interprétation des termes vagues par les médecins varie considérablement[15], entraînant une prise en main réduite et q une plus grande variation de la pratique par rapport aux CPG. L'ambiguïté est classée en types syntaxiques, sémantiques et pragmatiques[16].

Comme décrit précédemment, la signification d'une expression linguistique simple à laquelle Mary Poppins fait référence a au moins trois significations différentes dans trois contextes différents. L'ambiguïté et le flou de l'expression linguistique derrière le terme 'douleur orofaciale', qui pourraient en même temps être source d'erreurs diagnostiques, concernent principalement l'inefficacité de la logique du langage médical à décrypter le message machine que le Système envoie en temps réel à l'extérieur.

Passons une minute à essayer de décrire ce sujet intéressant du langage machine chiffré à partir duquel les chapitres suivants seront articulés.

La douleur orofaciale n'a pas de sens dans sa forme lexicale la plus authentique, mais plutôt dans ce qu'elle signifie dans le contexte dans lequel elle existe : toute une série de domaines auxquels elle fait référence et qu'elle génère tels que les signes cliniques, les symptômes associés et les interactions avec d'autres districts neuromoteur, trigéminal, dentaire, etc. Ce langage machine ne correspond pas au langage verbal, mais à un langage crypté construit sur son propre alphabet, qui génère le message à convertir en langage verbal (naturel). Maintenant, le problème se déplace vers la logique du langage utilisée pour déchiffrer le code. Afin de décrire ce concept de manière compréhensible, examinons une série d'exemples.

Nous supposons que la malheureuse Mary Poppins souffre de «douleurs orofaciales», et elle représente ce qui suit aux professionnels de la santé à qui elle se rapporte :
«Doc, il y a 10 ans j'ai commencé avec une gêne généralisée à la mâchoire, incluant des épisodes de bruxisme ; celles-ci se sont tellement aggravées que j'accusais des "douleurs faciales diffuses", notamment au niveau de l'ATM droit avec des bruits dans les mouvements mandibulaires.
Durant cette période, des "lésions vésiculaires ' se sont formés sur ma peau, qui étaient plus évidents dans la moitié droite de mon visage.
Au cours de cette période, cependant, la douleur est devenue plus intense et intermittente»

Le professionnel de la santé, qui peut être un dermatologue, un dentiste ou un neurologue, capte certains messages verbaux dans le dialogue de Mary Poppins, tels que « douleur faciale diffuse » ou « ATM » ou « lésion vésiculaire », et établit une série d'hypothèses conclusions diagnostiques qui n'ont rien à voir avec le langage crypté.

Ici, cependant, nous devrions abandonner un peu les schémas et opinions acquis pour mieux suivre le concept de "langage crypté". Supposons donc que le système génère et envoie le message chiffré suivant, par exemple : Ephaptic.

Maintenant, qu'est-ce que "Ephaptic" a à voir avec les nOP ou les TMD ?

Rien et tout, comme nous le vérifierons mieux à la fin des chapitres sur la logique du langage médical ; mais nous allons maintenant consacrer un peu de temps aux concepts de cryptage et de décryptage. On en a peut-être entendu parler dans les films d'espionnage ou dans la sécurité de l'information, mais ils sont importants aussi en médecine, vous verrez.

Chiffrement

Continuons avec notre exemple :

Prenons une plate-forme commune de chiffrement et de déchiffrement. Dans l'exemple suivant, nous rapporterons les résultats d'une plate-forme italienne, mais nous pouvons choisir n'importe quelle plate-forme car les résultats conceptuellement ne changent pas :

Vous tapez votre message en texte brut, la machine le convertit en quelque chose d'illisible, mais toute personne connaissant le "code" pourra le comprendre.

Supposons donc qu'il en soit de même lorsque le cerveau envoie un message dans son propre langage machine, composé de trains d'ondes, de paquets de champs ioniques, etc. et qui porte un message avec lui pour déchiffrer le code « éphaptique ».

Ce message du Système Nerveux Central doit d'abord être transduit en langage verbal, pour permettre au patient de donner du sens à l'expression linguistique et au médecin d'interpréter le message verbal. De cette façon, cependant, le message de la machine est pollué par l'expression linguistique : à la fois par le patient, qui est incapable de convertir le message crypté avec le sens exact (flou épistémique), et par le médecin, car il est conditionné par le contexte spécifique de sa spécialisation.

Le patient, en effet, en rapportant une symptomatologie de douleur orofaciale dans la région de l'articulation temporo-andibulaire, combine virtuellement l'ensemble de l'extension et de l'intention dans un concept diagnostique qui permet au dentiste de formuler le diagnostic de douleur orofaciale à partir de troubles temporo-mandibulaires. (TMD).

Très souvent, le message reste crypté au moins jusqu'à ce que le système soit endommagé à un point tel que des signes cliniques et des symptômes apparaissent si frappants qu'ils facilitent évidemment le diagnostic.

Comprendre comment fonctionne le cryptage est assez simple (allez sur la plateforme de décryptage choisit et pour l'essayer):

  1. choisir une clé de chiffrement parmi celles sélectionnées ;
  2. tapez un mot ;
  3. obtenir un code correspondant à la clé choisie et au mot tapé.

Par exemple, si nous insérons le mot 'Ephaptic' dans le système de cryptage de la plateforme, nous aurons un code crypté dans les trois contextes différents (patient, dentiste et neurologue) qui correspondent aux trois clés algorithmiques différentes indiquées par le programme, par exemple : la touche A correspond à l'algorithme du patient, la touche B au contexte dentaire et la touche C au contexte neurologique.

Dans le cas du patient, par exemple, en écrivant Ephaptic et en utilisant la touche A, la "machine" nous rendra un code comme



La clé peut être définie comme "Contexte réel".

 
Question 2.jpg
   
«Pourquoi dites-vous que la « clé » du patient est définie comme la VRAIE ?»
(réponse difficile, mais veuillez observer le phénomène Gate Control et vous comprendrez)


Tout d'abord : Seul le patient est inconsciemment conscient de la maladie qui afflige son propre système, mais il n'a pas la capacité de transduire le signal du langage machine au langage verbal. La même procédure se produit dans la « théorie du contrôle des systèmes », dans laquelle une procédure de contrôle dynamique appelée « observateur d'état » est conçue pour estimer l'état du système à partir des mesures de sortie. En fait, dans la théorie du contrôle, l'observabilité est une mesure de la mesure dans laquelle l'état interne d'un système peut être déduit de la connaissance de ses sorties externes.[17]. Alors que dans le cas d'un système biologique, une "observabilité stochastique" des systèmes dynamiques linéaires est préférée[18], les matrices de Gramian sont utilisées pour l'observabilité stochastique du système non linéaires[19][20].

Cela suffirait déjà à attirer maintenant notre attention sur un phénomène extraordinairement explicatif appelé Gate Control. Si un enfant se fait frapper à la jambe en jouant au soccer, en plus de pleurer, la première chose qu'il fait est de frotter abondamment la zone douloureuse afin que la douleur diminue. L'enfant ne connaît pas le "Gate Control", mais active inconsciemment une action qui, en stimulant les récepteurs tactiles, ferme la porte à l'entrée de l'entrée nociceptive des fibres C, diminuant ainsi la douleur ; le phénomène n'a été découvert qu'en 1965 par Ronald Melzack et Patrick Wall[21][22][23][24][25].

Autant que dans les ordinateurs, le chiffrement-déchiffrement a aussi lieu en biologie. En fait, dans une recherche récente, les auteurs ont examiné l'influence des mécanismes moléculaires du phénomène de « potentialisation à long terme » (LTP) dans l'hippocampe sur l'importance fonctionnelle de la plasticité synaptique pour le stockage de l'information et le développement de la connectivité neuronale. Il n'est pas encore clair si l'activité modifie la force des synapses individuelles de manière numérique (01, tout ou rien) ou analogique (graduée). Dans l'étude, il ressort que les synapses individuelles semblent avoir une amélioration «tout ou rien», indiquant des processus hautement coopératifs, mais des seuils différents pour subir une amélioration. Ces découvertes soulèvent la possibilité que certaines formes de mémoire synaptique puissent être stockées numériquement dans le cerveau[26].

Décryptage

Maintenant, en supposant que le langage machine et le code assembleur sont bien structurés, nous insérons le message crypté du système Mary Poppins dans la "Bouche de la Vérité".‘[27]:

Imaginons que nous soyons des Martiens en possession de la bonne clé (algorithme ou contexte) la clé A qui correspond au 'Contexte Réel'. Nous serions en mesure de parfaitement déchiffrer le message, comme vous pouvez le vérifier en saisissant le code dans la fenêtre appropriée :

«Éphaptique»
Mais, heureusement ou non, nous ne sommes pas des Martiens, nous utiliserons donc, contextuellement aux informations acquises du contexte social et scientifique, la clé dentaire qui correspond à la clé B, avec le décryptage conséquent du message en :
«5GoI49E5!»
En utilisant la clé C qui correspond au contexte neurologique, le décryptage du message serait :
«26k81n_g+»

Ce sont là des éléments extraordinairement intéressants de la logique du langage, et veuillez noter que le message crypté du contexte réel « sens » de la « maladie », la clé A, est totalement différent de celui crypté par les clés B et la clé C : ils sont construits dans des contextes conventionnellement différents, alors qu'il n'y a qu'une seule réalité et cela indique une hypothétique erreur de diagnostic.

Cela signifie que les logiques du langage médical principalement construites sur une extension du langage verbal, ne sont pas très efficaces pour être rapides et détaillées dans les diagnostics, notamment différentiels. En effet, la distorsion due à l'ambiguïté et au flou sémantique de l'expression linguistique, appelée « flou épistémique » ou « incertitude épistémique », ou mieux « savoir incertain », oriente forcément le diagnostic vers le contexte de référence spécialisé et non sur le contexte exact et un vrai.
 
Question 2.jpg
   
«Pourquoi, alors, réussissons-nous relativement bien dans les diagnostics ?»
(Il faudrait toute une encyclopédie à part pour répondre à cette question, mais sans aller trop loin, essayons d'en discuter les raisons.)


L'intuition diagnostique de base est un mode de raisonnement rapide, non analytique et inconscient. Un petit nombre de preuves indique l'omniprésence de l'intuition et son utilité pour générer des hypothèses diagnostiques et déterminer la gravité de la maladie. On sait peu de choses sur la façon dont les médecins expérimentés comprennent ce phénomène et sur la façon dont ils le gèrent dans la pratique clinique. La plupart des rapports sur l'intuition diagnostique du médecin ont lié ce phénomène au raisonnement non analytique et ont souligné l'importance de l'expérience dans le développement d'un sens fiable de l'intuition qui peut être utilisé pour engager efficacement le raisonnement analytique afin d'évaluer les preuves cliniques. Dans une étude récente, les auteurs concluent que les cliniciens perçoivent l'intuition clinique comme utile pour corriger et faire avancer les diagnostics de maladies courantes et rares.s[28]Il convient également de noter que le système biologique envoie un message crypté intégré de manière unique vers l'extérieur, en ce sens que chaque morceau de code aura une signification précise lorsqu'il est pris individuellement, tandis que s'il est combiné avec tous les autres, il générera le code complet correspondant. au vrai message, c'est-à-dire à "éphaptique".

Bref, un rapport instrumental (ou une série de rapports instrumentaux) ne suffit pas à décrypter le message machine d'une manière exacte correspondant à la réalité. Si l'on s'attend à ce que le message soit déchiffré à partir des 2/3 du code, ce qui correspond peut-être à une série d'investigations en laboratoire, on obtiendrait le résultat de déchiffrement suivant :
«Ef+£2»

Ce résultat provient de la suppression des deux derniers éléments du code d'origine : résultant de. Ainsi, une partie du code est déchiffrée (Ef) tandis que le reste reste chiffré et la conclusion est éloquente : il ne suffit pas d'identifier une série de tests spécifiques, encore faut-il savoir les lier de manière spécifique afin de compléter le concept réel et construire le diagnostic.

Il faut donc :
 
Question 2.jpg
   
«Une logique système qui intègre la séquence du code du langage machine»
(vrai! on y arrivera avec un peu de patience)


Considérations finales

La logique du langage n'est en aucun cas un sujet pour philosophes et pédagogues ; mais il s'agit essentiellement d'un aspect fondamental de la médecine qui est le Diagnostic. Notez que la Classification internationale des maladies, 9e révision (CIM-9), compte 6 969 codes de maladies, alors qu'il y en a 12 420 dans la CIM-10 (OMS 2013)[29]. Sur la base des résultats d'une grande série d'autopsies, Leape, Berwick et Bates (2002a) ont estimé que les erreurs de diagnostic causaient de 40 000 à 80 000 décès par an[30]. De plus, dans une récente enquête auprès de plus de 6 000 médecins, 96 % pensaient que les erreurs de diagnostic étaient évitables[31].

Charles Sanders Peirce (1839-1914) était un logicien et un scientifique en exercice[32]; il a progressivement développé une conception triadique de la logique de l'enquête. Il distingue également trois formes d'argumentation, types d'inférence et méthodes de recherche impliquées dans l'enquête scientifique, à savoir:

  1. L'abduction ou la génération d'hypothèses
  2. Déduire ou tirer des conséquences à partir d'hypothèses ; et
  3. Test d'induction ou d'hypothèse.

Dans la dernière partie de l'étude menée par Donald E Stanley et Daniel G Campos, la logique peircienne est considérée comme une aide pour garantir l'efficacité du passage diagnostique des populations aux individus. Un diagnostic se concentre sur les signes et symptômes individuels d'une maladie. Cette manifestation ne peut être extrapolée à partir de la population générale, à l'exception d'un sens expérientiel très large, et c'est ce sens de l'expérience qui fournit un aperçu clinique, renforce l'instinct d'interprétation des perceptions et fonde la compétence qui nous permet d'agir. Nous acquérons des connaissances de base et validons l'expérience afin de transférer nos observations dans le diagnostic.

Dans une autre étude récente, l'auteur Pat Croskerry propose la soi-disant "expertise adaptative dans la prise de décision médicale", dans laquelle une décision clinique plus efficace pourrait être obtenue grâce à un raisonnement adaptatif, conduisant à des niveaux avancés de compétence et de maîtrise.[33].

Les compétences adaptatives peuvent être obtenues en mettant l'accent sur les caractéristiques supplémentaires du processus de raisonnement :

  1. Être conscient des inhibiteurs et des facilitateurs de la rationalité (Les spécialistes sont involontairement projetés vers leur propre contexte scientifique et clinique).
  2. Poursuivre les normes de la pensée critique. (Chez le spécialiste, l'autoréférentialité est soutenue et les critiques d'autres disciplines scientifiques ou d'autres médecins spécialistes ne sont guère acceptées).
  3. Développer une prise de conscience globale des biais cognitifs et affectifs et apprendre à les atténuer. Utilisez un argument qui renforce le point 1.
  4. Développer une profondeur et une compréhension similaires de la logique et de ses erreurs en impliquant des processus métacognitifs tels que la réflexion et la prise de conscience. Le sujet est déjà mentionné dans le premier chapitre ‘Introduction’.

Dans ce contexte, des facteurs extraordinairement intéressants émergent qui nous conduisent à une synthèse de tout ce qui a été présenté dans ce chapitre. Il est vrai que les arguments d'abduction, de déduction et d'induction fluidifient le processus diagnostique mais on parle encore d'arguments basés sur une sémiotique clinique, c'est-à-dire sur le symptôme et/ou le signe clinique[29].Même l'expérience adaptative évoquée par Pat Croskerry est affinée et mise en œuvre sur le diagnostic et sur les erreurs générées par une clinique sémiotique[33].

Par conséquent, il est nécessaire de préciser que la sémiotique et/ou la valeur spécifique de l'analyse clinique ne sont pas critiquées car ces procédures ont été extraordinairement innovantes dans le diagnostic de tous les temps. À l'époque où nous vivons, cependant, ce sera dû au changement de l'espérance de vie humaine ou à l'accélération sociale que nous vivons, le «temps» est devenu un facteur de conditionnement, non pas conçu comme le passage des minutes mais essentiellement comme porteur d'information.

En ce sens, le type de langage médical décrit ci-dessus, basé sur le symptôme et sur le signe clinique, est incapable d'anticiper la maladie, non pas parce qu'il n'y a pas de savoir-faire, de technologie, d'innovation, etc., mais parce que la juste valeur n'est pas donné aux informations véhiculées dans le temps

Ce n'est pas la responsabilité de l'agent de santé, ni du service de santé et ni de la classe politico-industrielle car chacun de ces acteurs fait ce qu'il peut faire avec les ressources et la préparation du contexte socio-époque dans lequel il vit.

Le problème, en revanche, réside dans l'état d'esprit de l'humanité qui préfère une réalité déterministe à une réalité stochastique. Nous aborderons ces sujets en détail.

Dans les chapitres suivants, tous traitant de logique, nous essaierons de déplacer l'attention du symptôme et du signe clinique vers le langage machine crypté : pour ce dernier, les arguments du duo Donald E Stanley-Daniel G Campos et Pat Croskerry sont les bienvenus , mais sont à traduire en topique « temps » (anticipation du symptôme) et en message (assembleur et langage machine non verbal). Cela n'exclut évidemment pas la validité de l'histoire clinique (sémiotique), essentiellement bâtie sur un langage verbal ancré dans la réalité médicale.

Nous sommes conscients que notre Linux Sapiens est perplexe et se demande :
 
Question 2.jpg
   
«... la logique du langage classique pourrait-elle nous aider à résoudre le dilemme de la pauvre Mary Poppins ?»
(Vous verrez qu'une grande partie de la pensée médicale est basée sur la logique du langage classique mais il y a des limites)


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